À ARZEW..... Peu d'années avant celle fatidique.....
Un adolescent, qui habitait près de l'église, demanda à sa chère maman de lui acheter une trompette et comme elle adorait son fils elle le fit.
Mais un jour, le jeune homme, revenant du monument aux « Morts pour la France » qu'il vénérait, entra dans la rue Denfer sur son vélo, et là, il stoppa net.
Ce qui prouve qu'il avait des freins!!!!!!
Là il assista à un concert de percussions donné par le Grand "Maître Merguisso" en personne.
Le jeune en resta «Bovo».
Il leva la tête et vît le Maître juché sur un toit, jouant ses percussions « Des Gamelles et des Bidons-Bim-Bam-Boum- des gamelles et des bidons ».
Quand il avait « la bouffa », le Maître donnait tout ce qu'il avait: Des Gamelles et des Bidons.
Depuis ce jour-là, le jeune homme n'était plus le même et ça trottait dans sa tête comme le tic-tac de sa montre.
Parallèlement, à côté de chez Merguisso vivait la famille "Séboia Frita", très célèbre à Arzew.
Monsieur Séboïa était une personne très connue là-bas.
Son fils lui, voulait jouer de la guitare.
Alors d'un côté de la rue « Badabim- Badaboum » et de l'autre « Dring- Dring- Ollé- Dring- Dring- Aie Aie Aie Ouille » (flamenco) tout juste si on n'appelait pas les secours !!!!
En plus comme le Maître Merguisso avait "un Bourro" que quand le "tacouc" le prenait « Hi Han- Hi Han- Hi Han » je ne vous dis pas l'ambiance de ce côté de la rue Denfer !!!!!!.
Pour en revenir au jeune trompettiste, un jour, il dit à sa mère : - "Maman je ne veux plus jouer de la trompette."
"Mama Mia". Je vous passe la discussion entre un fils et sa maman car c'est de l'ordre privé.
Et oui la vie privée des gens, ça ne nous regarde pas !!!
Toujours est-il qu'à partir de ce jour, Arzew comptait un Badabim- Badaboum de plus.
Quand au jeune Seboïa qui faisait « Dring- Dring- Dring » sur sa guitare, rue Denfer, il a fini dans la matraque.
Comme quoi à chacun sa destinée...
Quand à moi par contre, à chaque fois que j'avais la leçon de violon, on aurait dit que AROS PEGAO le sentait et il me détournait de ma brillante carrière de violoniste.
Ça prouve que notre route est toute tracée.
Pas vrai jeune homme ?
À OTRA VES .
Pierre Contreras.
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