Il fallait faire le plongeon qu’on appelait “de la mort” depuis le sommet d’un de ces cubes de béton dont était constituée la jetée” entre deux rochers presque immergés et espacés d’un peu moins d’un mètre.

Un autre défi (en plus de celui de la traversée à la nage de l’entrée de la crique ) constituait à venir longer la jetée jusqu’au phare mais par temps de tempête et pour prouver qu’on était allé jusqu’à lui, il fallait revenir présenter aux copains goguenards- qui ne manquaient rien ou presque de la scène - les mains blanchies qu’on avait frottées sur les murs du phare!

Quand le bruit sourd des vagues nous parvenait il fallait bien se plaquer contre le mur de la jetée sans bouger pour ne pas être entrainé à l’eau, mais quelquefois le choix n’était pas heureux , et nous prenions au pire une bonne douche!

Une des activités dont j’ai le souvenir sur ces rochers ,était aussi le bain (de mer et de soleil) dans la tenue d'Adam obligatoire.

Je ne sais pas si cela m’a aidé à devenir un homme ou si cette activité est à émarger aux défis dangereux, mais les fous rires étaient assurés ne serait-ce que par les postures adoptés par certains (pas de détails sur les anatomies svp... dommage)...

Que du bonheur et de l’insouciance!!

Mon frère Pépico sur la jetée seul et avec 2 militaires.

JeanPierre Ballester