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L'équipe de Foot Arzewienne
de Pépico Ballester.


J’ai été surpris de découvrir sur ton site à la rubrique : « raconte-moi l’Algérie » mes 2 photos intitulées « Arzew-foot-patronage »accompagnées d’une légende un peu fausse.

Ces 2 photos que j’avais envoyées à Jeannot (notre ami), ont pour mon frère Pépico et moi, un passé émotionnel très chargé. Je me sens obligé d’apporter quelques commentaires explicatifs moins évasifs maintenant qu’elles sont devenues publiques !

Pour l’anecdote ces photos ont été prises avec un appareil gagné par Pépico à un concours Nestlé-Köhler.
Cet appareil avait l’apparence d’une vulgaire boite cubique et noire (oui déjà à cette époque) mais ô combien précieuse pour nous, il fallait le porter à hauteur de poitrine ou du ventre pour les prises de vues. Pour en être un des principaux opérateurs je me rappelle qu’il était équipé d’un gros bouton poussoir tout rond et d’un viseur sur le dessus, par contre plus de souvenirs du nombre de pixels (lol) !!!
Faut voir la qualité des photos !!!

 

Notre cher père Podesta a certes marqué à jamais de son sceau notre vie de gosses et d’Arzewiens, c’est un fait indiscutable, ce sont pour nous tous des souvenirs merveilleux et impérissables, mais en l’occurrence il n’y était pour rien en ce qui concerne cette équipe de foot.

Il est vrai que le terrain de foot du patro (comme on disait) a certainement été l’élément fédérateur n°1, et pour cause : nous nous y retrouvions tous ou presque là-haut le jeudi.

Ce qu’il faut savoir c’est que l’équipe a été montée de toutes pièces par mon frère Pépico (de 4 ans mon aîné) vers les années 58/59 !!!

Ce fut les années du « système débrouille » St Leu, Renan, St Cloud (où il n’y avait pas de patronage) et jamais Ain- el- turk, que nous rejoignions avec un vélo pour 3 ou 4 (je peux t’expliquer comment), Ste Léonie d’où nous nous sommes sauvés après le match à grandes enjambées chassés à coups de cailloux (Alonso un copain de classe de mon frère, était le correspondant de Ste Léonie). Quant à Port aux poules nous y sommes allés en camionnette Pick-up qui appartenait à ….Qui ? J’ai oublié…

Puis est arrivé le temps tant rêvé des équipements et donc de leur achat ; ce devait-être en 60, Pépico a eu l’idée d’organiser une buvette pour autofinancer l’équipe, elle était constituée d’un grand baquet en zinc posé à même le sol rempli d’eau et de glace dans lequel flottaient çà et là des Judor , coca-cola et autre Orangina ou soda achetés chez le grossiste face à la gare et vendus à la mi-temps des matchs joués au stade municipal, j’étais chargé de la vente avec ceux qui ne jouaient pas ce jeudi là !!!

Avec l’argent récolté il a pu acheter les équipements nécessaires c.à.d. les bas (rouges) les shorts (blancs) et les maillots (bleus) sur lesquels ma mère avait cousu à la main les écussons portus-Magnus achetés chez Luc. Elle était aussi chargée d’en faire quelquefois la lessive (des maillots uniquement)!

Nous étions très patriotes, la France nous l’a bien rendu : n’est-ce pas ?

Quelques déplacements se sont effectués en bus gratuitement grâce à la complicité de Marchado (dont j’ai oublié le prénom) et qui jouait le rôle de manager.

Pour être précis la première photo a été prise à Bouiseville (où nous avions une partie de notre famille (née à Arzew), et où nous passions des vacances l’été), nous connaissions bien l’école privée de st Augustin où nos cousins (et cousines) étaient inscrits et c’est contre les pensionnaires de cette école que nous avions joués…

L’autre photo correspond à un match joué à château-richard contre les jeunes de la maison de correction ,Il y a sur celle-ci Rouget accroupi à gauche et qui n’est pas sur la première !

Sans vouloir froisser la susceptibilité de quiconque, J’apprécierais énormément que ces précisions soient apportées sur le site, il faut bien rendre à Pépico ce qui appartient à Pépico, et à défaut d’y apposer photo de : Pépico Ballester, au moins supprimer les fausses annotations se rapportant au patronage !

On peut aussi noter les noms des joueurs, sur la 1° :

Debout de gauche à droite,
Marcel Barcelo, Jeannot Almodovar, Jean-Marie Yvars, Jean-Jacques Martel, Roger Rodriguez, Pépico Ballester (cap), Émile Salavert…

Accroupis de gauche à droite,
Jean-François Martinez, Jean-Charles Ruiz, Michel Félio, Antoine Moll, Francis Igunia,

Voilà j’ai pu commettre des erreurs ou oublier des faits, chacun pourra y ajouter ses souvenirs ou sa vérité, pour moi c’est comme ça que je l’ai vécu !

Merci d’avance,

Jean-Pierre Ballester.

 

 


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