LA-BAS, MON PAYS. L'ALGERIE…
Mes souvenirs sont courts,
Mais ils pèsent lourds.
Ils sont présents comme une tristesse
Ils me hantent à toute vitesse.
Ils passent comme des étoiles filantes
Dans le ciel de ma mémoire brûlante.
Mon passé me poursuit la nuit,
Où mes rêves enfouis font du bruit.
Je revois mon beau pays perdu,
Où les âmes trahies se sont tues.
L'abandon, la fuite, le silence,
La raison n'admet pas cette violence.
Terre d'asile pour enfants déracinés,
Nombreux t'ont rejoins pour s'enraciner.
Pionniers et bâtisseurs dans l'âme,
L'empreinte de leur labeur clame.
Ignorer, salir notre présence,
Soulève la révolte comme une sentence.
Nous étions enfants bénis de cette terre,
Enfants bannis, l'histoire nous enterre.
L'exil demeure notre destin.
L'oubli un parjure clandestin,
Pour honorer la terre ancestrale,
Celle qui fut notre force vitale.
Crier la vérité qui nous empoisonne,
Dénoncer l'Histoire qui nous emprisonne.
C'est notre devoir, notre victoire,
Au nom de toute notre Histoire.
CAMILLE VERT……17 février 2008.
Au nom de tous les Pieds Noirs, qui pleurent toujours leur terre Natale,
50ans après……. |