Une commémoration est une cérémonie officielle organisée pour conserver la conscience nationale d'un événement de l'histoire collective et servir d’exemple. Qu'on se le dise.
Ce 5 Juillet 2011, si vous ne participez pas à une des manifestations organisées, pour rendre hommage aux morts et disparus de ce jour maudit.
Je vous propose pour la mémoire:
-Où que vous soyez?
-Avec qui vous soyez?
UNE MINUTE DE SILENCE A MIDI.
MERCI DE NE PAS OUBLIER.
Fraternellement.
J.C. VICTORIA
Bonjour,
Demain pour ceux comme moi qui habite loin, une minute de silence sera observée pour nos chers disparus du 5 juillet.
Il serait bien d’y associer 4 héros qui ont donné leur vie pour notre cause. Hélas perdue je cite :
Le Colonel Jean Bastien Thiry fusille le11mars 1963......
Claude Piegts fusillé le 7 juin 1962....
Albert Dovecar fusillé le 7 juin 1962....
et enfin Roger Degueltre fusille le 6 juillet 1962 ....
Nous étions des milliers à crier vive De Gaulle et à porter la Croix de Lorraine bernés par un mensonge...
Bien à vous Contreras Pierre.
Oran 5 juillet 1962.
Bonjour,
Un génocide contre les pieds noirs.
Trahison de la France, trahison d'un général de corps d'armée, trahison du FLN qui avait signé l'accord du cesser le feu.
L'armée avait reçu l'ordre de ne pas intervenir lors des manifestations du peuple algérien.
Les pieds noirs étaient livrés à eux même. Parents, mères, époux, enfants, assassinés sauvagement!!
Puisse ce jour du 5 juillet 2011, rafraichir la mémoire à certains de nos compatriotes ainsi qu’à nos gouvernants et à un certain parti politique, qui ont tendance à oublier ces atrocités!
J’adresse à toutes les familles touchées par ce drame, ma sincère fraternité de pied noir.
Jeannot Almodovar
ORAN - 11h30…5 Juillet 1962….
"Ne me raccompagne pas, remonte préparer le repas de ton mari"»….C’est peut-être à cette phrase que je dois d’être là aujourd’hui !!!!
Ce sont les mots d’une dame âgée (notre âge actuel) qui est venue ce 5 Juillet 62 boire un café avec moi dans cet appartement que j’occupe à Oran.
Je remonte donc…et presque aussitôt les détonations éclatent…Je n’ai pas de fenêtres sur la rue. Je prends donc ces bruits pour des pétards puisqu’ils sont accompagnés de yousyous de joie !! Mais les hurlements dans la cour intérieure de l’immeuble me font comprendre que ce qui se passe est grave…
Je reste donc terrée, seule, dans l’appartement au quatrième étage, sans téléphone, jusqu’à 17h, heure à laquelle mon mari peut venir me rejoindre en half-track : les militaires (il est au BPM d’Eckmühl) ont été « bloqués » dans les casernes avec interdiction de porter secours aux pieds-noirs.
Quel spectacle de désolation offre la belle ville d’Oran…Mais les dégâts matériels ne sont rien à côté des gens qui recherchent, désespérés, un des leurs disparus …
Dès le 8 Juillet, j’embarque avec ma cousine et son bébé à la Sénia
..C’est très dur de faire remonter ces horreurs mais je suis particulièrement triste de voir fêter ce 5 Juillet en France. Alors pour ceux qui sont si peu respectés, je viens aujourd’hui apporter ce témoignage.
Marie Paule Fernandez
On ne pourra jamais cesser de repasser ces évènements qui nous paraissent maintenant, avec le recul du temps, de plus en plus horribles et inimaginables.
Comment en effet concevoir qu'un pouvoir politique ait pu, en connaissance de cause, laisser massacrer dans des conditions infernales, ses nationaux et par de-la des êtres humains, sans même tenter une aide et une assistance.
Et dire que les auteurs de ces crimes et génocide, sont portés aux nues, l'un en Algérie en la personne de Bouteflika, l'autre dans notre patrie en la personne de de Gaulle.
